2020, l’année Covid
Il y a un an jour pour jour, le confinement commençait et personne encore ne le savait mais la vie était sur le point d’être chamboulée pour un long moment.
Cocotte venait d’annoncer à Coco que mini-nous s’était installée dans son bidou et l’heure était plus que jamais à la réflexion d’un nouveau tournant dans nos vies.
Cela faisait déjà une bonne année que l’envie d’un nouveau chez-nous trottait dans nos têtes, plus réaliste avec notre mode de vie actuel. Cette année Covid et ces quelques semaines de confinement n’ont alors fait qu’avancer les choses à la vitesse supérieure.
Fidèles à nous-même, sur un coup de tête, début mai, ça y est: nous cherchons un terrain à acheter dans les Ardennes belges et nous faisons la promesse de mettre tout en oeuvre pour réussir ce nouveau projet de vie. 15 jours plus tard, le terrain est trouvé, promesse d’achat acceptée et l’aventure débute !
Réflexion, changement de vie et minimalisme
Vous n’êtes pas sans le savoir, au fil de nos voyages et de la découverte de la vie en van, nous avons adopté un mode de vie de plus en plus minimaliste.
Alors le minimalisme, au fond c’est quoi?
Chacun le défini un peu à sa manière, certains vous diront que c’est de vivre dans une cabane au fond des bois ave 50 objets en tout et pour tout, pour nous, le minimalisme c’est surtout de se contenter du nécessaire, de ne pas s’encombrer d’objets inutiles, de les choisir intelligemment de façon à pouvoir les ranger de manière optimale, de pouvoir les utiliser pour différentes choses et surtout arrêter de se faire avoir par le marketing tellement bien ficelé de la société dans laquelle nous sommes plongés au quotidien.
Depuis deux ans maintenant, principalement à notre retour de Bali et ensuite dès notre premier voyage en van, nous avons compris qu’il était temps pour nous de changer notre façon de vivre, bien que déjà différente de notre entourage.
Métro, boulot, dodo, facture, vacances all-in à s’enfermer 10 jours dans un hôtel sans voir un brin d’herbe dehors du 15 au 25 juillet d’années en années, se dire » un jour peut-être », « on profitera quand on sera vieux » : hors de question, la vie c’est maintenant et c’est chaque jour qu’il faut se battre pour réaliser ses rêves, à 67 ans, jour phénoménal de votre pension, ce jour-là il sera trop tard pour vous réveiller, ce jour là entourés des milliers d’objets que vous aurez accumulés, ne sachant au final même pas ce qu’il y a dans les boîtes entassées au grenier, il sera trop tard pour vous dire » si j’avais su.. » et ce que vous possédez ne vous rendra pas plus heureux. Ce qui rend heureux, c’est la vraie vie, remplie d’émotions, de rêves, de voyages, d’amour.. et pas d’innombrables factures et de prêts à rembourser à la banque !
Cette jounée de mai 2020 ensoleillée pendant le confinement a été le dernier déclic qu »il nous manquait : il était temps de faire le pas, d’abandonner notre maison en ville pour retrouver la nature au quotidien et pas uniquement en voyage, de se recentrer sur l’essentiel et de trouver le moyen de construire un nouveau chez-nous minimaliste qui ne nous ruinerait pas pendant 30 ans et nous tenir à un métro-boulot-dodo notre vie entière ou presque. Sur un coup de tête, on vendait notre maison .. en une journée elle était vendue !
Tiny-house ce rêve inaccessible

Nous nous sommes d’abord tourné vers un projet de tiny house, vous savez, ces jolies petites maisons sur roues qui font tant rêver. Autonomie parfaite, posée en pleine nature, vivre avec le strict nécessaire, minimum de tâches ménagères par la même occasion, pas de permis d’urbanisme à déposer, pas d’architecte et d’un tas d’autres frais à payer : les avantages sont nombreux et attirent de plus en plus les jeunes qui cherchent une première maison pour se poser.
Là où nous voyions un réel avantage était que nous aurions pu la déplacer dans n’importe quel coin d’Europe plus tard, lorsque nous aurons trouvé un endroit où l’on se sentira vraiment chez nous après nos multiples voyages et déplacements. Notre projet étant de réaliser un tour d’Europe d’un an en van pour trouver cette perle rare et s’y déplacer définitivement « un jour peut-être ».

Notre enthousiasme s’est vite arrêté une fois que nous avons commencé les modélisations de notre tiny, de faire les devis et de voir le joli chiffre à la fin de .. 90 000€, pour une maison sur plateau agricole de 9m sur 3,5m parfaitement autonome réalisée par un entrepreneur.
Vivre mieux et avec peu, oui, mais pas à ce prix là pour quelque chose qui selon nous ne dure pas toute une vie. L’investissement ne nous semblait pas valoir la peine, au risque de devoir recommencer dans 10 ou 15 ans.
En plus de cela, même si en Belgique, cela est devenu légal et qu’en théorie aucune commune ne peut vous refuser le fait de vous y domicilier, en pratique la réalité est toute autre ! Les administrations sont toujours très réticentes à ce genre de projet et les lois de l’aménagement du territoire ne vous laissent pas faire tout et n’importe quoi! Clairement, nous n’avions ni le temps ni l’énergie de se lancer dans une telle bataille.
Plan B : une maison traditionnelle minimaliste
Le projet Tiny tombant à l’eau, nous étions en recherche d’un plan B pour construire alors une maison traditionnelle minimaliste , sans exploser le budget, sans nous ruiner pour de longues années, en gardant l’idée » d’un jour peut-être » vivre six mois en Belgique, six mois à l’étranger, nous laissant réellement profiter de la vie.
Nous avons alors découvert l’entreprise Gablok : simplicité, rapidité de montage, auto-construction possible, , système up-gradable, bref c’était parfait pour nous.
Notre projet prenait une nouvelle tournure et nous allions nous construire un nouveau nid nous-même en auto-construction !
~ la suite et la présentation de notre projet avec Gablok ? C’est pour la semaine prochaine ! En attendant, suivez l’évolution des travaux sur notre page facebook ~
Bisou bisou les Cocotteurs 🙂